Ce prix B.D. est ouvert à tous les agents et ayants droit des C.A.S.I. participants (à partir de 16 ans) ainsi qu’aux salariés du C.A.S.I. et leurs ayants droit.
Le lauréat sera désigné par les votes de tous les participants ayant lu les B.D. Aucun vote incomplet ne pourra être pris en compte.
Le meilleur score désignera le lauréat qui sera dévoilé lors de la Fête de la B.D. organisé par le C.A.S.I. de Toulouse le 12 & 13 octobre 2024 au Centre des Congrès “Pierre Baudis” à Toulouse.
Les votes seront clos le 20 septembre 2024
Paris. Jeanne, graphiste indépendante a du mal à joindre les deux bouts. Une opportunité se présente : réaliser pour une revue parisienne un reportage dessiné sur le mouvement des gilets jaunes en province. Jeanne accepte et décide de partir dans sa région d’origine. Ce retour près de Morhange dans sa famille et la rencontre avec les gilets jaunes vont lui permettre de ne plus se mentir. Jeanne se prénomme en réalité Jennifer, sa mère n’est pas médecin mais auxiliaire de vie. Elle qui a voulu fuir son milieu social en partant faire ses études à Paris, se retrouve au cœur du mouvement de contestation, à la croisée des chemins…
Fatoumata est femme de ménage. Les fins de mois sont difficiles pour cette mère qui élève seule ses enfants. Elle peut toutefois compter sur sa voisine, Khadija « sœur de galère », toujours là pour s’occuper de ses trois filles lorsqu’elle doit partir travailler. Un jour, deux hommes connus pour être les caïds de la cité proposent à Fatoumata de faire la nourrice : garder chez elle une caisse en échange de quoi elle recevra chaque semaine de l’argent.
Fatoumata accepte, mais rien ne se passe comme prévu. Elle devra se battre pour protéger sa famille…
A mourir dans les bras de ma nourrice
Mark Eacersall, Henri Scala Raphaël Pavard, éd. Glénat, 2024.
Cette BD raconte une expérience très personnelle vécue par l’autrice : comment elle et sa famille ont accueilli durant quelques mois une jeune femme migrante venue du Liberia, Rokia. Rencontre très forte, mais aussi très éloignée de ce que Quitterie Simon imaginait. Cette histoire rochelaise aborde de façon originale et nuancée le thème de l’accueil d’un mineur non accompagné (MNA).
Ce que je sais de Rokia Quitterie Simon, Francesca Vartuli, éd. Futuropolis, 2024.Dès 1942, sous le régime de Vichy, l’avortement est défini en France comme un crime contre l’Etat et passible de la peine de mort. C’est en 1972 que la cause et la parole des femmes peuvent être entendues. Le procès de Marie-Claire Chevalier a suscité le débat public. Des femmes, des médecins, des personnalités ont eu le courage de la solidarité et de la prise de parole pour défendre les inculpées. Un rappel historique de l’évolution des valeurs, des mœurs et des lois, qui ne va jamais sans luttes sociales, sans solidarité ni humanité.
Bobigny 1972 Marie Bardiaux, Carole Maurel, éd. Glénat, 2024.Léa est sur les traces de son histoire familiale. Elle se découvre un lien mystérieux avec un homme qui a marqué l’Histoire. En 1980, il a révolutionné tout un pays en 5 ans. Thomas Sankara, avec une poigne de fer, est parvenu à instaurer un système de valeurs morales, humaines et égalitaires. Il a osé refuser la dépendance économique au capitalisme et fait un pied de nez au FMI et aux autoproclamés « grands de ce monde » ! Qu’est-il advenu de Thomas Sankara ? Comment la quête de Léa Thomas finira-t-elle ?
Thomas Sankara, rebelle visionnaire Pierre Lepidi, Françoise-Marie Santucci, Pat Masioni, éd. Marabulles, 2023.Hiroto Ikuta est un jeune homme célibataire de 29 ans. Employé à mi-temps dans un stand de pêche, il vit au jour le jour sans se soucier du lendemain. Il aide avec bonne humeur et bienveillance une personne âgée de son voisinage, madame Hanae. Au décès de cette dernière, il hérite de sa petite maison. Peu de temps après, Natsumi sa jeune cousine étudiante en art à Tokyo, vient vivre chez lui… C’est le début d’une cohabitation entre jeunes adultes, faite de hauts et de bas !
Hirayasumi Keigo Shinzo, éd. Le Lézard Noir, 2023.Deux adolescents dans une petite ville de la campagne japonaise. Le premier prénommé Kyonosuke a subi une greffe de peau au visage. La cicatrice laissée par l’opération est sujet de moqueries de la part des élèves de son collège. Seule Akira, une camarade de classe, le soutient. Mais la jeune fille est elle aussi en souffrance en raison d’un lourd secret. Humiliés et rejetés, les jeunes gens vont fuir cet environnement violent…
Cicatrices Brandon Arias, éd. Vega Dupuis, 2024.Toru, le père de la jeune Akane, pratique le rakugo, une forme de spectacle humoristique japonais. Il travaille dur pour accéder à son rêve de devenir grand maître et pour rendre fières son épouse et sa fille. Le jour de l’examen, malgré sa prestation et l’accueil dithyrambique du public, il est recalé et banni de la discipline par Issho Arakawa, le maître incontesté de cet art populaire traditionnel. Face au désarroi et à l’injustice faite à son père, Akane décide de le venger. Pour cela, elle devra faire preuve de courage et de beaucoup de ténacité…
Akane Banashi Yuki Suenaga, Takamasa Moue, éd. Ki-oon, 2024.Il vous suffira :
> d’ emprunter les B.D. et les mangas dans les bibliothèques du C.A.S.I.
> de mettre une note sur 10 (10 étant la meilleure note). A noter : pas de demi-point !
> de remettre les votes à votre bibliothécaire avant le 20 septembre 2024
ou par mail à l’adresse suivante : espaceculturel@casilorraine.fr
Si vous le souhaitez, vous pouvez faire des commentaires pour chacune de vos lectures.